• l’Affaire du CRIES

    Extrait du Colloque du 21 octobre 2000 - http://www.wittecomitesblancs.be/IMG/pdf/00.10.pdf

    Cette affaire est certainement, avant le dévoilement de l’affaire Dutroux, la preuve la plus évidente que des réseaux de pédophilie internationaux sévissent en Belgique depuis des années, et que, même s’il y a eu des condamnations, ces réseaux n’ont pas arrêté leurs activités après le procès.

    L’affaire du CRIES éclate en Belgique en 1986 avec l’arrestation d’un pédophile (Devuyst) en relation avec Michel Felu, 45 ans, un homme qui comme P. Derochette, a été interné sans jugement pour des faits de pédophilie puis libéré, et qui a été engagé, par compassion dira-t-il, comme homme à tout faire par le directeur de L’UNICEF Belgique Joseph Verbeeck.

    Michel Felu se sert des locaux de l’UNICEF pour organiser des séances de photos de pornographie enfantine. Il offre des cadeaux aux enfants, dira-t-il. Au cours de perquisitions opérées le 24 février 1987, les enquêteurs trouvent des photos, et du matériel servant à des séances de pédophilie. Felu avait aussi un laboratoire de photos qu’il avait été prié d’évacuer peu avant par la direction de l’Unicef décidément peu clairvoyante étant donné les antécédents de Felu…

    Certaines de ces photos, disons les plus « soft » qui ne mettent pas en scène des abus sexuels par des adultes, sont diffusées dans la revue « L’Espoir » éditée par le CRIES (Centre de Recherche et d’Information sur l’Enfance et la Sexualité). « L’Espoir » fait l’apologie de la liberté des relations sexuelles entre adultes et enfants. La revue est distribuée dans certaines librairies et centre « progressistes ».

    Le CRIES a alors son siège Chaussée d’Ixelles dans l’immeuble qui abrite également « Infor-Homosexuelité » et « Radio Antenne Rose » qui vont proclamer haut et fort par des droits de réponse à la presse, qu’ils condamnent la pédophilie, malgré les liens étroits qu’ils ont avec le fondateur du CRIES, Philippe Carpentier.

    La police découvre que le CRIES cache en fait un réseau international de pédophiles qui concerne au moins 18 pays. 4.000 photos et cassettes sont saisis - un gendarme écoeuré qui les a vues me dira qu’il y en avait un m° !- Un matériel qui n’a plus rien avoir avec le soi-disant « naturisme » de la revue « L’Espoir », mais « qui montre des scènes atroces d’abus d’enfants qui ne sont quelquefois que des bébés. » Selon la presse,(« La Dernière Heure » 23/ 11 /89 et 4/4/87)
    « une centaine d’enfants sont répertoriés sur ces photos et cassettes destinées au commerce dont les filières s’étendent jusqu’au Canada, au Brésil, au Japon et en Afrique. »

    Les photos informatisées pour être commercialisées ont été retrouvées chez les principaux animateurs du Cries. Un fichier est saisi contenant les noms des centaines de membres du Cries à travers le monde, dont à ma connaissance, une soixantaine en Belgique. En Belgique l‘enquête révèle que le réseau « s’est développé en plusieurs endroits, pas
    seulement dans les locaux de L’Unicef, mais aussi dans des appartements à Anvers et à Bruxelles où de jeunes enfants étaient photographiés lors de « parties ».( Le Soir 5/5/87).

    Après l’arrestation de Michel Felu, en mars 87, une série d’autres personnes sont arrêtées dont l’un se suicide le lendemain dans sa cellule. Deux personnes sont arrêtées aux Pays Bas, à Delft ou la police saisit de nombreux
    documents chez l’architecte, Jan Weeckers. L’enquête se développe également en Suisse, en France et en Grande Bretagne.

    Un suisse Beat Meir est arrêté à Douvres, en possession de matériel de pornographie enfantine alors qu’il allait s’embarquer pour Calais avec un enfant de 4 ans. Un homme de nationalité américaine, Timothy P,27 ans résidant à Zaventhem est inculpé de trafic d’objets obscènes. En Belgique parmi les inculpés on trouve le fondateur du Cries, Philippe Carpentier ancien traducteur juré au Parquet de Bruxelles, le photographe Olivier Ralet, le directeur
    de l’Unicef et ancien journaliste Jos Verbeeck, un cinéaste, un traducteur au ministère de la justice, deux médecins dont l’un a fourni son aide pour organiser le réseau informatique du CRIES, un homme qui clame n’avoir participé que 2 mois à l’administration de la revue « l’Espoir »), un chef louveteau, un ingénieur responsable du CRIES, un professeur et des
    parents qui ont loué leurs enfants au réseau . ( Viviane H. 42 ans qui louait son petit garçon pour 20.000 FB., une mère de famille qui a mis son fils et sa fille dans le réseau, et un couple d’Anvers, qui a prostitué son petit garçon. ).

    Jacques Delbouille qui va se répandre en insultes contre le journaliste René Haquin dans la presse homo, est condamné à un an avec sursis pour fait de rébellion et port d’armes prohibée en marge de l’affaire du Cries sur les listes duquel il figure. 25 enfants de 5 à 16 ans ont été identifiés par la section moeurs de la PJ.

    Le 7 mars 1988 , 17 hommes et femmes comparaissent devant la 57° chambre correctionnelle pour attentat à la pudeur et outrages aux moeurs sur des enfants. Jean-Claude Weber, l’un des principaux protagonistes du réseau du Cries, qui se fait passer pour cinéaste, domicilié à Jupille, est emprisonné à Montpellier au moment du procès. Il vient d’être condamné à 6 ans de prison en France pour des faits de pédophilie. 13 prévenus sont condamnés sévèrement . Le père qui a livré son fils aux bourreaux, un facteur des postes, jugé séparément, écope de 7 ans de prison, son épouse a été déclarée mentalement irresponsable.

    Malgré la sévérité des peines prononcées on constate que tous les prévenus ne se retrouvent pas devant le tribunal (notamment les médecins) et qu’une mère de famille dont le nom n’a jamais été cité par la presse et qui avait autorisé un des inculpés à prendre des photos de sa fille, est acquittée, je cite, « le tribunal estimant que les faits qui lui sont
    reprochés provenaient du souci dans certains milieux de paraître branchés »… .

    En octobre 88, la cour d’Appel aggrave d’un ou deux ans les peines prononcées en correctionnelle. Felu et Carpentier sont condamnés au maximum :10 ans. Par contre le directeur de l’Unicef, condamné à 2 ans avec sursis , est cette fois acquitté .

    En août 1991, extradé par la France, J.C. Weber écope de 9 ans de prison. La presse estime qu’un point final a été mis à ce terrible scandale du Cries.

    Plus un mot sur les petites victimes et l’attention que la justice aurait du leur porter. Plus un mot sur les ramifications internationales du réseau belge et de ses clients. Comme par hasard, on retrouve des photos du CRIES sur le CD Rom dit « de Zandvoort » !

    Jean-Marc Houdmont a également été interrogé dans la cadre de ce même dossier du CRIES. Houdmont a été suspecté de trafic de matériel pédophile. (On en a retrouvé dans son châlet incendié en 1990). Il s’est (opportunément ?) tué dans un accident de voiture le 25 février 1997, alors qu’il se rendait à Namur pour faire des « révélations » au juge d’instruction Coméliau sur l’enlèvement d’Elisabeth Brichet disparue en 1989.

    Sur les listes du Cries figurent aussi toutes les organisations de défense de la pédophilie en France, en GB, aux EU, au Danemark etc.. Ce qui prouve que ce n’est pas un petit lieu de thérapie de groupe comme les défenseurs du Cries ont voulu le faire apparaître.

    En France, où 280 personnes figurent sur les listes du CRIES l’affaire sera totalement étouffée, avec les grands moyens..
    Le relais principal du réseau CRIES en France est le « Centre du Christ libérateur » à Paris, une organisation qui se présente comme « Centre pastoral et psychologique d’entraide aux minorités sexuelles » animée par le pasteur belge Joseph Doucé .

    Parmi ces minorités, dont le pasteur s’occupe, les pédophiles, qui se réunissent chez lui tous les dimanches et pour la défense desquels il a écrit un livre « La pédophilie en question ».

    Il développe une fine stratégie dans le but de casser ce qu’il appelle le tabou de la pédophilie. Les textes du pasteur sont éloquents. Pour lui « La relation pédophilique, c’est la concrétisation des désirs de l’enfant et de l’adulte, désirs mutuels qui font un véritable partage…(p.38) » .

    Il insiste sur le fait qu’il faut éviter d’agir de front en faveur de la pédophilie, mais qu’il faut plutôt infiltrer les mouvements qui défendent la liberté individuelle et faire du lobbying auprès des responsables politiques pour abaisser l’âge de la majorité sexuelle. Danièle Mitterand et son Mouvement « France-Libertés » figure en bonne place dans les fichiers du curieux pasteur.

    Le 19 juillet 1990, Joseph Doucé disparaît. Selon des témoins, dont son ami Guy Bondar, le pasteur est parti de son plein gré avec deux agents de services de renseignement qu’il connaissait, en déclarant à son ami qu’il se rendait au « château », ce qui dans son vocabulaire signifiait l’Elysée… .Son cadavre sera retrouvé, selon la version officielle, le
    17 octobre en forêt de Rambouillet.Un inspecteur des renseignements généraux J.P.Dufourg a été inculpé du meurtre puis disculpé en 1998.

    A-t-on voulu faire taire le pasteur ou a-t-on voulu le faire parler ?
    L’enquête, 10 ans après, n’est pas close, mais a tous les parfums nauséabonds des chantages et couvertures, bref d’une affaire d’Etat, une des plus pourries du règne de Mitterand…

    Doucé était occasionnellement un indicateur de la brigade des moeurs, mais il avait aussi de solides relations dans les milieux politiques, littéraires, du show-biz et de la mode. Il était au courant des penchants sexuels de personnes importantes qu’il aurait pu faire chanter.

     

    Cries, le premier réseau démantelé - DH

    BRUXELLES L'affaire du Cries, évoquée ci-dessus, remonte à 1987. La police judiciaire bruxelloise avait alors démantelé ce qui est apparu depuis lors comme le premier réseau pédophile organisé.
    L'enquête sur le Cries, Centre de recherche et d'information sur l'enfance et la sexualité, installé à Ixelles, avait permis de mettre au jour un vaste réseau d'enfants répertoriés en photos sur fichiers informatiques et mis à la disposition de pédophiles en Belgique mais aussi à l'étranger. L'enquête a établi des ramifications jusqu'au Japon, en Afrique et en Amérique du Sud. Des faits de sévices sexuels, location d'enfants, prostitution de mineurs, tourisme sexuel organisé ont été établis. En mars 88, neuf prévenus avaient écopé en correctionnelle d'un total de 57 ans de prison. En appel, en octobre 88, cinq prévenus ont écopé de peines variant de 10 à 7 ans de prison. Condamné en correctionnelle, un ancien directeur de l'Unicef Belgique avait été acquitté en appel.
    L'enquête menée par la police à l'époque avait visé de très nombreuses personnes soupçonnées de pédophilie et qui avaient gravité autour du Cries.

     


    votre commentaire
  • La c.i.a. protège les réseaux pédophiles

     

     Publié le 13 juillet 2007 sur Indymédia


    Les réseaux pédophiles avec des haut placés existent dans différents pays et pratiquent des actes horribles similaires. Ci-dessous, on traitera successivement la Belgique, l’Australie et les Etats-Unis. Mais les pédophiles haut placés sont aussi actifs en Grande-Bretagne, en France, au Portugal etc. Pour ces hommes qui sont impliqués, l’étouffement de leurs affaires réussit traditionellement par les besognes corrompus des pouvoirs juridiques et des services de renseignements. 

    B e l g i q u e

    La disparition de Stacy et de Nathalie, le 9 juin 2006, nous rappelle à la douloureuse épisode de pédophilie en Belgique. Il y a à peine deux mois, Michel Nihoul était mis en liberté provisoire. Depuis lors, on dirait que les kidnappeurs ont repris courage et veulent nous souvenir de leur influence. Il est improbable que Stacy et Nathalie seront retrouvées vivantes. D’autres filles comme Estelle sont toujours introuvables. Les victimes des réseaux pédophiles sont abandonnées à leurs bourreaux. Surtout si notre appareil judiciaire-même paraît moralement et sexuellement corrompu.

    En août 1996, le juge d’instruction Jean-Marc Connerotte réussit, de façon héroïque, à sortir deux enfants de la cave de Marc Dutroux. Dans son investigation, le juge suit la piste des réseaux. Il veut examiner des frottis et des traces d’ADN sur les enfants assassinés. Ses supérieurs ne lui laisseront pas faire. Pour une futilité, Connerotte est licencié et remplacé par un débutant. Non pas le réseau pédophile autour de Nihoul, mais Marc Dutroux doit être placé au centre de l’attention. Quand on découvre que plusieurs témoins cruciaux au procès-Dutroux sont décédés, il devient clair que la piste des réseaux devait être évitée à tout prix. Ont disparus dans un ordre chronologique :

    Francois Reyskens : début juin 1995, il disait avoir des informations sur la disparition de Julie et Mélissa. Avant d’arriver au commissariat de police il se fait écraser par un train.

    Bruno Tagliaferro, un marchand de quincaillerie et connaissance de Dutroux, fait savoir qu’il peut fournir de l’info sur la voiture qui avait servi à enlever Julie et Mélissa. Il déclarait aussi posséder une liste de noms relatés à Dutroux. Le 5 novembre 1995, on le trouvera mort apparemment décédé d’une crise cardiaque. Dur à croire, selon sa femme Fabienne Jaupart, qui fait réaliser une autopsie secondaire. Des prélèvements de sang auraient indiqués que son mari était empoisonné. Peu après, on la retrouvera morte sur un matelas moitié brûlé. Le matelas contient des traces de carburant.1 (milieu de la page) La piste essentielle à l’enquête — le trafic des voitures — est en suite compartimenté de façon efficace par le procureur général Anne Thilly. Qui ne s’épargnera point pour saboter la suite du procès.

    Le 22 janvier 1996, Simon Poncelet, chercheur de police examinant la même piste d’escroquerie de voitures, est tué par balles. Son père souligne qu’il voit une connexion claire avec le procès-Dutroux.2

    Le 5 avril 1998, Brigitte Jennart apparemment se suicide. Elle est la dentiste de Michel Nihoul et de sa femme Annie Bouty. Jennart est probablement le témoin décédé le plus important :elle en savait trop sur l’escroquerie pédophile du couple-Nihoul avec des réfugiés africains.3

    Anna Konjevoda, en 1996, se présente comme témoin dans la disparition des deux fillettes. La femme dit en savoir plus sur la connexion entre les kidnappings et le trafic de voitures à Charleroi. Le 7 avril 1998, on la draguera du canal de Liège. Une autopsie prouvera qu’elle était asassiné par strangulation.source

    Le 25 août 1995, Guy Goebels, qui examinait la disparition de Julie et Mélissa, se suicide — officiellement — avec son arme de service. Les parents des filles connaissent bien le chercheur et estiment qu’un meurtre est plus probable.4 Jean Marc Houdmont, connaissance de Dutroux, meurt le 25 février 1997 dans un accident de voiture, en route vers Namur pour délivrer son témoignage sur Dutroux.5 Et ce ne sont pas les seuls. Lire cet article pour apprendre qu’il y a encore plus de témoins décédés.

    La plupart de ces témoins transmettait ses informations à la gendarmerie ou à la court de justice, avant de perdre la vie peu après. La façon volontairement déficiente des services juridiques de traiter ces disparitions, et le silence quasiment complet des médias sur ces témoins décédés, sont accablants.

    Pendant son apparition au procès-Dutroux, un Jean-Marc Connerotte brisé résumait correctement que ‘jamais auparavant avait-on gaspillé tant d’énergie à l’enrayage d’une investigation’. La police l’alertait que des contrats était préparés pour ’terminer’ les magistrats si nécessaire. Connerotte-même se faisait transporter dans une voiture pare-balles. Selon le juge, Nihoul profitait d’une certaine protection et était hors d’atteinte.6

    Que la piste des réseaux pédophiles fut étouffée sera confirmé par le témoignage d’une victime connue de pédophilie. Durant l’arrestation de Dutroux, Régina Louf reconnaît Michel Nihoul à la télévision comme un de ses bourreaux.7 Selon elle, Nihoul jouait un rôle central dans l’organisation des Ballets Roses : des réunions aux années ’80 où des filles mineures furent horriblement abusées par différents personnages. Elle témoigne que Michel Nihoul — ensemble avec Annie Bouty — avait tué une autre victime, Christine Van Hees, de façon rituelle. Elle décrit exactement tous les détails du meurtre comme les investigateurs les avaient découverts.8 Régina connaît aussi d’autres victimes du réseau comme Carine Dellaert, Catherine De Cuyper et plusieurs autres filles.

    Durant les sévices, Régina reconnaît des politiciens, elle nomme des juges haut placés, des officiers de police et des hommes d’affaires. Les interrogations de Régina font resurgir des noms comme Paul Van den Boeynants, Maurice Lippens, Melchior Wathelet, Wilfried Martens, des membres de la famille royale et différents autres. En effet, durant l’investigation, Michel Nihoul avait à quelques reprises nommé Paul Van den Boeynants comme participant aux partouzes.9 Nihoul réglait les fonds des campagnes électorales de l’ancien premier ministre et côtoyait les mêmes milieux neofascistes autour du CEPIC.10 Les interrogations originelles (choquantes) de Régina (pp. 8 à 1083), ainsi que celles de X2 (pp.1083 à1100) et de X3 (pp.1100 à1105), y inclus les noms et perversions des participants, ont transpiré sur l’internet.source

    Que des notables cités par leur nom étaient présents au partouzes ne signifie pas que tous ces hommes sont des pédophiles cruels. Certains étaient leurrés par Nihoul afin d’enregistrer leur présence près de mineurs d’âge sur photo. Les tactiques de chantage par Nihoul étaient inhérents à son organisation et étaient très lucratives. Pour prouver qu’il ne bluffait pas, Nihoul avait essayé plusieurs fois de régler une vente de tels photos avec des agences de presses étrangères comme Der Spiegel ou Canal+.11 Si Nihoul était vraiment en possession de tels matériels sensibles, on peut comprendre pourquoi la piste de réseaux autour de sa personne fut étouffée. On a commis l’erreur de jouer à son jeu de chantage.

    Ce qui n’est point excusable : la disparition à Liège de deux nouvelles filles indique que les réseaux pédophiles continuent leur travail invariablement. Il est recommandable que les personnes qui se font plaisir avec de telles perversions se regardent dans le miroir, et se réalisent qu’ils ont tort.

    A u s t r a l i e

    Ceci est aussi de valeur pour ces abuseurs d’enfants de l’autre côté du monde. Le Dr. Reina Michelson est la directrice du Child Sexual Abuse Prevention Program (CSAPP) en Victoria, au sud de l’Australie. Depuis des années, elle est une combattante couronnée pour les droits de l’enfant. Son histoire commence en 1995 quand elle sonne l’alarme sur des abus pédophiles dans un internat à Victoria et dans un centre d’accueil à Melbourne. Aucune de ces affaires seront résolues.

    Depuis lors, le Dr. Michelson rencontre régulièrement des victimes similaires qui témoignent sur des pratiques sadiques avec des enfants de 2 à 14 ans, sur des tournages de films-x pédosexuels et même sur des meurtres d’enfants. Cette injustice date des années ’80 et continue impunément jusqu’à ce jour.121314

    Les victimes australiens de pédophilie citent ouvertement les noms des participants aux séances : des magnats des médias, des hommes d’affaires et plusieurs politiciens sont impliqués. Personne ne sera poursuivi par la justice.

    En Australie aussi, l’étouffement des affaires de pédophilie est extensif :

    Le scandal à l’internat de Mornington — où au moins 19 enfants sont abusés — est totalement négligé par la police de Victoria. Les instances officielles inviteront ni les parents, ni les victimes à entrer un réquisitoire.15

    La plainte en avril 2002 contre un magnat des médias de Melbourne qui avait violé à répétition un garçon de 3 ans (abus physique confirmé par le Royal Children’s Hospital’s Gatehouse Centre) fut classé sans suite deux jours plus tard.16

    La plainte, en mars 2004, d’un victime de pédophilie des années ’80, contre une personnalité connue de la télévision, fut simplement détruit par la police de Victoria.17 Un enseignant de renommée pédophile à Melbourne donne toujours cours dans l’enseignement secondaire. Il n’a jamais été puni, voir même interrogé.18

    L’étouffement du réseau australien pédophile a tout à voir avec la complicité des services de sécurité. Plusieurs victimes témoignent qu’ils ont été violés par des agents et officiers de police même. C’est ce qu’on peut lire dans une lettre d’avril 2004 envoyé à la CSAPP venant d’une femme qui témoigne : des fonctionnaires de la police de Victoria haut placés se servaient sexuellement d’elle dans une réseau de prostitution locale d’enfants ; elle est toujours intimidée par la police et craint d’être ’suicidée’. Le Dr. Michelson, elle aussi, n’est pas épargnée : on cambriole chez elle, un membre de sa famille est menacé et elle-même est régulièrement physiquement intimidée.192021

    On reconnaît le même phénomène en Belgique : Gina Pardaens, activiste des droits de l’enfant flamande, meurt dans un accident de voiture en novembre 1998. Avant sa mort, elle examinait la disparition d’enfants dans un réseau pédophile et avait découvert de l’information sur le réseau de Nihoul. Les jours précédents à son accident elle fut intimidé à répétition au téléphone et suivi par une voiture de façon constante.source

    En 1996, Marie France Botte, une activiste des droits de l’enfant wallonne mondialement connue, parle de protection de pédophiles haut placés. Fin 1998, madame Botte essaye soi-disant de se suicider en avalant un dissolvant. Son asbl est ébranlée sans cesse et doit finir par fermer ses portes.source

    L’abus navrant d’enfants en Belgique et en Australie indique comment les victimes de pédophilie et les activistes du droits de l’enfant sont intimidés et menacés par un appareil d’Etat. Si les chantages ou les intimidations s’avèrent inefficace, le réseau exécutif autour des pédophiles met en route des moyens plus lourds. On remarque que l’ordre qui est supposé protéger les victimes s’active davantage dans la protection des accusés.

    E t a t s U n i s

    En 1999, Paul Bonacci inculpe des notables au Nébraska d’une série d’abus qu’il avait succombé pendant les années ’80. Il inculpe et cite les noms de policiers haut placés, des hommes d’affaires, des médias, des membres de l’église et de l’orphelinat. Le républicain noir Larry King, manager du Community Federal Credit Union à Franklin, sera condamné à payer un million de dollars d’indemnisation.22

    Ce procès, tout comme en Belgique et en Australie, démontre comment les représentants de l’Etat participent à l’abus des enfants et etouffent l’affaire pendant des décennies. Un thème récurrent est l’opportunité de systématiquement recruter des enfants dans des écoles, des centres d’accueil ou des orphelinats, et de les ’conditionner’ dès un jeune âge pour qu’ils acceptent les excès auxquels ils doivent succomber. Paul Bonacci en fut un malheureux exemple. Comme d’autres victimes de pédophilie, il souffre d’ailleurs du syndrome d’identités multiples.

    Le procès au Nébraska ouvre des veilles cicatrices. Une investigation du comité d’enquête à Franklin indique que l’abus des mineurs date de 1984, et probablement déjà d’avant. On soumet Lisa, une fille de Franklin qui était introduite dans le réseau depuis ses quatorze ans, à un détecteur de mensonges ; son témoignage est tellement incroyable. Le détecteur indique que Lisa racontait la vérité. Elle raconte qu’elle fut transportée par Larry King, ensemble avec des garçons noirs mineurs, vers une partouze au Chicago, où elle avait entre autre reconnu le candidat présidentiel et ancien directeur de la CIA George H.W. Bush. C’est ce qu’on peut lire dans une biographie renommée sur le président.23

    Des articles d’investigation du New York Times du 15 et 22 décembre 1988 avaient exposé en effet que des mineurs, de Franklin à Washington, étaient obligé de fournir des services sexuels aux pédophiles haut placés.24

    Le 29 juin 1989 apparaît en suite un article dans le Washington Times intitulé (ma traduction, ndla) : « Investigation de Prostitution Homosexuelle piègent des VIPs autour de Reagan, Bush ».25 Dans cet article, on peut lire que des jeunes prostitués étaient importés dans la Maison Blanche pour en suite être abusé dans des fêtes vicieuses avec des politiciens, militaires et hommes d’affaires.

    Craig J. Spence est un personnage central dans les scandales à Washington. C’est un lobbyiste républicain homosexuel qui avait introduit des mineurs dans la Maison Blanche à au moins une occasion. Spence est une version américaine de Michel Nihoul. Dans sa résidence secondaire, il s’occupait des orgies élitaires où un tas de participants haut placés étaient discrètement filmés et enregistrés ; ceci paraît dans un article du Washington Times, le 30 juin 1989.26

    Craig Spence aurait dit à un ami : « J’ai besoin de garçons et de filles pour mes fêtes avec des politiciens, avec des hommes d’affaires haut placés, ou d’autres individus, bref : tout ce qui se présente. »27

    Le lobbyiste-souteneur laissait entendre qu’il serait finalement trahis par ce service secret et qu’il mourrait probablement dans un suicide. Ce qui fut le cas.28 Intéressant à l’investigation chez nous des Ballets Roses et des Tueurs du Brabant est que cette pratique de chantage, selon Spence, était une opération de longue durée de la CIA où des call-boys et des mineurs d’âge étaient systématiquement recrutés pour figurer dans des partouzes avec des invités domestiques et étrangers. L’enregistrement des notables dans des scènes compromettantes s’avérait comme base de pouvoir pour les services de renseignements américains.

    C o n c l u s i o n

    Les actes sexuels organisés par les réseaux pédophiles, et dont je vous ai épargné les détails, sont d’une perversion inouïe. Les impliqués se livrent au viols, tortures, et mêmes meurtres de jeunes personnes. Les sessions sont filmés, parfois on cré des soi-disants snuff movies. Des invités sont piégés, filmés et seront chantés si nécessaire. On constate régulièrement un rituel satanique. C’est bouleversant que non seulement ces actes sexuels malsains sont vraiment pratiqués, mais qu’ils cachent aussi une organisation bien huilée.

    Notons que les organisateurs des partouzes en Belgique, comme aux Etats-Unis, sont liés aux services de renseignements. Cette technique permettra aux derniers de chanter des personnes de pouvoir de façon efficace. Durant la période des partouzes outre-Atlantiques, Michel Nihoul équipait systématiquement ses Ballets Roses de caméras. Comme Craig Spence, il tenait des liens proches avec des personnages néofascistes au sein de la Sûreté d’Etat. Durant la même période, ces membres de la Sûreté d’Etat étaient impliqués dans l’organisation des Tueries du Brabant et des CCC Les Tueurs du Brabant : le plus grand hit de la CIA

    Conclusion : en comparant les actions des réseaux pédophiles en Belgique, en Australie et aux Etats-Unis, on constate que les services de sécurité et de renseignement participent activement à l’organisation des réseaux élitaires pédophiles, à l’étouffement de leur existence en temps de crise, et à l’intimidation et l’assassinat éventuel de témoins encombrants.

     


    votre commentaire
  • PEDOPHILIE ET RESEAU SATANISTE KRIPTEN

     

    Incroyable, donc faux ?

    Ce n’est pas la première fois que des adultes ou des mineurs affirment avoir participé ou assisté à des viols collectifs d’enfants qui s’achevaient par leur mise à mort. Aucune enquête digne de se nom n’a été menée pour vérifier le bien-fondé de ces déclarations, en fonction d’un dogme effarant : c’est incroyable, donc c’est de l’affabulation. Sans se demander, par exemple, comment des mineurs très jeunes pouvaient inventer des scènes (et pourquoi l’auraient-ils fait ?) qui ressemblent fort à ce que nous savons des messes noires. Voici quelques extraits de témoignages qui sont restés méprisés par la justice. Nous avons simplement changé les prénoms de ceux qui ont voulu briser le silence : Fabrice, cinq ans, évoque les cérémonies auxquelles son père l’emmenait :

    Question : " Y avait-il d’autres enfants dans ces réunions ? " " Oui. " " Et quel âge avaient-ils ? " " Oh, je sais pas, moi. De deux jusqu’à quinze ans, parce qu’à quinze ans, ils les tuaient. Ah, j’ai oublié de dire cette partie. Un jour, ils m’avaient montré un enfant qui était mort, qui avait quinze ans, et il était dans un genre de truc que tu mets dans les cimetières, tu sais, ce genre de boîte que tu mets les gens dedans, tu fermes la boîte et tu les mets dans le cimetière. " " Et est-ce que tu connaissais cet enfant ? " " Non, mais après, ils m’ont dit quand tu auras quinze ans ce sera pareil pour toi. " " Est-ce qu’ils t’ont dit pourquoi ? " " Non, mais j’ai compris pourquoi. Parce qu’ils tuent chaque enfant juste qu’ils ont quinze ans, parce qu’après il y a un drôle de truc qui est ? ? ? ? ? ?. " " Combien d’adultes étaient dans ces réunions, à peu près ? " " · peu près, j’sais pas, moi. Y en a dans les quinzaine, vingtaine, douzaine ou onzaine. "… " J’avais pas parlé (à ma mère) parce qu’ils avaient dit qu’ils allaient me tuer si je parle. " " Ça t’a fait peur, quand ils t’ont dit ça ? " " Oui. Et C. m’avait attaché pour que M. puisse me taper. " " Est-ce que M. t’a tapé ? " " Oui, et l’électricité aussi " " Où est-ce qu’il t’a tapé ? " " Sur la tête ."

    Malgré les nombreux certificats médicaux qui attestent des violences subies par Fabrice, un jugement imposera un droit de visite au père. Condamnée à de la prison ferme pour non-présentation d’enfant, la mère a fui avec son fils à l’étranger.

    Autre affaire. Paul, douze ans, dénonce plusieurs membres de sa famille agissant au sein d’un groupe sectaire, de tendance sataniste : " Ma marraine est entrée avec un bébé de quelques mois et elle l’a donné au grand-père. Le grand père a fait passer le bébé et il m’a donné un grand couteau avec des signes comme des lettres en bâton. Il m’a pris la main et il dirigea le couteau vers le bébé et on a tué le bébé. Il a récupéré le sang et nous l’avons bu un à un. Le grand-père m’a emmené dans l’ancienne maison de sa mère. Il a posé le bébé sur le lavabo en pierre et a repris le même couteau qu’il avait pris pour la cérémonie du sacrifice, il a récupéré une fois encore le sang et a commencé à découper l’enfant.".

    La sour de Paul, Mélanie, treize ans, dit avoir été témoin de scènes semblables : " Ils ont attaché un enfant sur une chaise. Ils ont mis un bandeau sur la bouche de l’enfant pour l’empêcher de crier. Ils m’ont dit de faire bouillir de l’eau (elle cite le nom des adultes présents) pour le brûler. B. regardait, prit une ceinture et frappa l’enfant avec. Ils l’ont violé. Tout ceci était filmé par J. J’ai assisté à des tortures, il y avait comme enfant N., une petite fille brune, un petit garçon et un petit garçon brun. "

    Les enquêteurs ont estimé qu’" il se pourrait que (les enfants) aient alors inventé cette histoire guidés par les réflexions de leur mère ". La parole des enfants niée, l’affaire a été ramenée à un banal conflit parental pour la garde des enfants. Seule une enquête digne de ce nom aurait pu permettre d’écarter l’hypothèse d’une secte criminelle.

    Même incrédulité lorsque Farid, un jeune adulte d’origine algérienne, évoque le calvaire qu’il a subi à l’âge de onze ans. Dragué sur la Foire du Trône, il est invité à des jeux de rôles par un individu déjà condamné pour attentat aux mours sur mineur. Piégé, il devient l’esclave sexuel des membres au sein d’un groupe baptisé " Alliance Kripten ", qui se réunit en sous-sol dans le quartier Saint-Lazare. Fouetté, brûlé à l’acide, Farid se retrouve aux urgences, à l’hôpital. 2 500 cm2 de sa peau sont brûlés au 3e degré. Menacé de mort, il n’a pas parlé avant d’être majeur. Aujourd’hui, il évoque ses jeunes compagnons de souffrance. Deux auraient été tués au cours de cérémonies en Belgique. Le réseau Kripten rayonnerait sur la France et le Benelux. Farid dit : " Je sais que la secte existe toujours sous un autre nom. Je sais qu’aujourd’hui d’autres enfants sont toujours prostitués à Paris. " En 1986 et 1988, plusieurs victimes du réseau Kripten ont porté plainte. Certaines ont parlé de Farid. L’affaire a été classée sans suite.

    En marge de l’affaire Dutroux, en Belgique, le témoin X1 (voir ci-contre), Régina Louf, a révélé le calvaire de Christina Van Hees, une jeune fille, violée et torturée à mort en 1984 par un groupe d’adultes, dans une champignonnière. Prostituée dès son plus jeune âge, Régina, elle-même mineure, dit avoir été contrainte de participer au meurtre. Elle a donné aux enquêteurs des détails inédits sur le crime. Les restes calcinés de la victime ont été retrouvés dans la champignonnière. Mais Régina Louf a été déclarée folle et le meurtre de Christina Van Hess reste impuni.

    En France, l’une des enfants identifiées sur le cédérom pédocriminel de Zandvoort (révélé par l’Humanité le 24 février 2000), aujourd’hui adulte, affirme avoir été contrainte de participer au meurtre d’un bébé, au cours d’une cérémonie sataniste. Une enquête serait en cours.

    S. G.

     


    votre commentaire
  • La coalition des ordures


    « Jouissons sans entraves » se pâmaient les soixante-huitards dont le meneur, Cohn-Bendit, se vanta d’avoir échangé des caresses érotiques avec les bambins du jardin d’enfant où il travaillait.
    « L’enfant demande de lui-même la sodomisation et y prend un réel plaisir physique, mais aussi affectif » affirmait dans Libération le pédomane communiste Jacques Dugué, maintes fois condamné et toujours remis en liberté depuis.
    « Notre corps est à nous ! » hurlaient les avortueuses pendant que l’OMS décrétait la grossesse maladie sexuelle.
    « Libérez nos camarades ! » pétitionnaient Jack Lang et Bernard Kouchner après l’incarcération de trois pédomanes.

    Une génération plus tard, cette célébration de la frénésie sexuelle et de la mort porte ses fruits empoisonnés.
    La récolte est lourde : tout est permis et, puisque l’on a le droit de tuer des enfants pour ne pas en être incommodé, pourquoi se priverait-on de les tuer pour en jouir ?

    En Belgique, c’est l’affaire Dutroux. En France, les affaires Chenal à Mourmelon, Emile Louis à Auxerre, Delay à Outreau, Fourniret dans les Ardennes, Bodein en Alsace. Chaque fois, de jeunes hommes, des adolescentes, des enfants sont violés puis tués. Chaque fois, des photos, des films, des revues, des dossiers médicaux, psychiatriques ou judiciaires désignent l’obsession pornographique comme mobile des tueurs multirécidivistes.
    Chaque fois, la récidive a été rendue possible par la nullité d’enquêteurs, l’aveuglement d’experts, l’incompétence de magistrats.
    Dans l’affaire Dutroux, les gendarmes ne s’étonnent pas, lors d’une perquisition, d’entendre des voix d’enfants et s’en vont sans libérer deux fillettes qui mourront de faim et de soif dans la cache souterraine aménagée par le tueur.

    Dans l’affaire Chenal, seul l’acharnement de l’expert Loïc Le Ribault oblige la gendarmerie à arrêter le sous-officier assassin.
    Dans l’affaire Emile Louis, quatre magistrats multiplient des fautes de procédure qui confinent à la connivence.
    Dans l’affaire Delay, l’incurie du juge d’instruction débutant provoquera un gigantesque scandale judiciaire.
    Dans l’affaire Fourniret, seuls les aveux de la femme et complice de l’assassin débloquent une enquête qui piétine depuis vingt ans.
    Dans l’affaire Bodein, le criminel est un multirécidiviste remis en liberté par un juge inconscient sur avis d’experts incapables.
    C’est une véritable épidémie.

    Mais le souci des médias, des pouvoirs occultes, du lobby, des loges, des clans corporatistes, des réseaux de pervers semble être de faire entrer dans le crâne des citoyens qu’il n’existe pas de réseau de pédomanie en Europe.
    Chaque affaire est l’occasion d’entretenir, et de faire prospérer cette contre-vérité aveuglante.
    En Belgique le juge Conerote est dessaisi dès qu’il évoque la piste du réseau dans l’affaire Dutroux.
    A Outreau, le juge Burgaud, traqué par les médias, s’empresse d’assurer qu’il a « abandonné tout de suite la piste du réseau. »
    A Nancy, après une rafle de dix pédomanes, le procureur de Nancy ose affirmer « Il n’y a pas de réseau structuré en Lorraine. Nous n’avons que des amateurs. »
    Tous les pouvoirs se coalisent pour censurer la moindre allusion à des réseaux dont pourtant les faits démontrent la réalité !
    Dans l’affaire Dugué, le carnet d’un inculpé qui commercialise les photos et films pornographiques produits par l’employé de la mairie de Saint-Ouen, indique, parmi les noms des clients, Christian Ranucci, assassin de la petite Dolorès Rambla.
    Dans l’affaire Fourniret, on retrouve le corps d’une petite victime dans le camp de Mourmelon, chez Chenal. Une autre fillette a été enlevée à Auxerre, chez Emile Louis.

    En Alsace, Bodein, assassin de la petite Julie, est un yeniche apparenté au clan gitan des meurtriers de la petite Jeanne-Marie. Les corps des deux fillettes ont été retrouvés dénudées et couchées dans un ruisseau ce qui, selon Martin Block, auteur de Moeurs et coutumes des Tziganes, correspond à un rituel magique de purification pratiqué par les nomades.
    Ces pistes sont rejetées. Tout est fait pour étouffer les affaires.
    A La 
    Ciotat deux photographes spécialisés dans les mineurs des pays de l’Est sont arrêtés. Aucune suite.
    Dans l’affaire du pasteur Stamford, criminel pédomane, la justice française refuse toute collaboration avec la police britannique alors que ce tueur a des contacts à Nanterre, Nice, Saint-Quentin, Lyon, Strasbourg et Paris.
    Dans l’affaire du CD-ROM aux milliers de photos d’enfants (dont plusieurs ont été retrouvés assassinés) la Justice refuse la communication du dossier aux parents de disparus et clôt l’enquête après l’assassinat du créateur de ce fichier, Gerry Ulrich qui, pourtant, avait des contacts à Garches, Dijon, Champigny-sur-Marne, Tours, Grandville, La 
    Ciotat et Paris.

    Mais comment s’étonner de ces dossiers classés, bâclés, enterrés, détruits, volés, quand on mesure à quel point la magistrature est présente dans le monde répugnant des pédomanes ?
    Dans l’affaire Kamal, un enfant victime de violences sexuelles, des magistrats sont accusés par trois petites victimes dont deux de nationalité belge.
    A Cachan, un magistrat à la retraite, ancien président de chambre à la Cour d’Appel de Paris, est arrêté dans les toilettes de la piscine où il avait suivi un garçon de treize ans. A Versailles, le substitut général à la cour d’appel est interpellé pour détention d’images pédomanes.
    A Nice, le procureur Mongolfier est attaqué avec une violence inouïe par un clan de magistrats maçons réputés grands amateurs de chair fraîche.

    Lors d’une récente opération lancée contre un réseau de producteurs et d’amateurs de pornographie pédomane, la liste des cinq cents clients identifiés faisait apparaître les noms de plus de cinquante magistrats, Pas un seul ne fut inscrit au nombre des prévenus.
    Dans un pays normal, un gouvernement normal entreprendrait devant une telle accumulation de scandales une réforme de fond de l’institution judiciaire.
    Ne serait-ce que pour en chasser les incapables et les pourris. En France, quoi qu’en dise Perben, personne n’y songe.
    Personne n’ose affronter la formidable coalition politique, judiciaire et médiatique des ordures.


    Serge de Beketch

     

    A CANNES ON ENFERME PAS LES ORDURES ON LES PROTEGE !!!

     

    VERDI PATRICE


    votre commentaire
  • La coalition des ordures


    « Jouissons sans entraves » se pâmaient les soixante-huitards dont le meneur, Cohn-Bendit, se vanta d’avoir échangé des caresses érotiques avec les bambins du jardin d’enfant où il travaillait.
    « L’enfant demande de lui-même la sodomisation et y prend un réel plaisir physique, mais aussi affectif » affirmait dans Libération le pédomane communiste Jacques Dugué, maintes fois condamné et toujours remis en liberté depuis.
    « Notre corps est à nous ! » hurlaient les avortueuses pendant que l’OMS décrétait la grossesse maladie sexuelle.
    « Libérez nos camarades ! » pétitionnaient Jack Lang et Bernard Kouchner après l’incarcération de trois pédomanes.

    Une génération plus tard, cette célébration de la frénésie sexuelle et de la mort porte ses fruits empoisonnés.
    La récolte est lourde : tout est permis et, puisque l’on a le droit de tuer des enfants pour ne pas en être incommodé, pourquoi se priverait-on de les tuer pour en jouir ?

    En Belgique, c’est l’affaire Dutroux. En France, les affaires Chenal à Mourmelon, Emile Louis à Auxerre, Delay à Outreau, Fourniret dans les Ardennes, Bodein en Alsace. Chaque fois, de jeunes hommes, des adolescentes, des enfants sont violés puis tués. Chaque fois, des photos, des films, des revues, des dossiers médicaux, psychiatriques ou judiciaires désignent l’obsession pornographique comme mobile des tueurs multirécidivistes.
    Chaque fois, la récidive a été rendue possible par la nullité d’enquêteurs, l’aveuglement d’experts, l’incompétence de magistrats.
    Dans l’affaire Dutroux, les gendarmes ne s’étonnent pas, lors d’une perquisition, d’entendre des voix d’enfants et s’en vont sans libérer deux fillettes qui mourront de faim et de soif dans la cache souterraine aménagée par le tueur.

    Dans l’affaire Chenal, seul l’acharnement de l’expert Loïc Le Ribault oblige la gendarmerie à arrêter le sous-officier assassin.
    Dans l’affaire Emile Louis, quatre magistrats multiplient des fautes de procédure qui confinent à la connivence.
    Dans l’affaire Delay, l’incurie du juge d’instruction débutant provoquera un gigantesque scandale judiciaire.
    Dans l’affaire Fourniret, seuls les aveux de la femme et complice de l’assassin débloquent une enquête qui piétine depuis vingt ans.
    Dans l’affaire Bodein, le criminel est un multirécidiviste remis en liberté par un juge inconscient sur avis d’experts incapables.
    C’est une véritable épidémie.

    Mais le souci des médias, des pouvoirs occultes, du lobby, des loges, des clans corporatistes, des réseaux de pervers semble être de faire entrer dans le crâne des citoyens qu’il n’existe pas de réseau de pédomanie en Europe.
    Chaque affaire est l’occasion d’entretenir, et de faire prospérer cette contre-vérité aveuglante.
    En Belgique le juge Conerote est dessaisi dès qu’il évoque la piste du réseau dans l’affaire Dutroux.
    A Outreau, le juge Burgaud, traqué par les médias, s’empresse d’assurer qu’il a « abandonné tout de suite la piste du réseau. »
    A Nancy, après une rafle de dix pédomanes, le procureur de Nancy ose affirmer « Il n’y a pas de réseau structuré en Lorraine. Nous n’avons que des amateurs. »
    Tous les pouvoirs se coalisent pour censurer la moindre allusion à des réseaux dont pourtant les faits démontrent la réalité !
    Dans l’affaire Dugué, le carnet d’un inculpé qui commercialise les photos et films pornographiques produits par l’employé de la mairie de Saint-Ouen, indique, parmi les noms des clients, Christian Ranucci, assassin de la petite Dolorès Rambla.
    Dans l’affaire Fourniret, on retrouve le corps d’une petite victime dans le camp de Mourmelon, chez Chenal. Une autre fillette a été enlevée à Auxerre, chez Emile Louis.

    En Alsace, Bodein, assassin de la petite Julie, est un yeniche apparenté au clan gitan des meurtriers de la petite Jeanne-Marie. Les corps des deux fillettes ont été retrouvés dénudées et couchées dans un ruisseau ce qui, selon Martin Block, auteur de Moeurs et coutumes des Tziganes, correspond à un rituel magique de purification pratiqué par les nomades.
    Ces pistes sont rejetées. Tout est fait pour étouffer les affaires.
    A La 
    Ciotat deux photographes spécialisés dans les mineurs des pays de l’Est sont arrêtés. Aucune suite.
    Dans l’affaire du pasteur Stamford, criminel pédomane, la justice française refuse toute collaboration avec la police britannique alors que ce tueur a des contacts à Nanterre, Nice, Saint-Quentin, Lyon, Strasbourg et Paris.
    Dans l’affaire du CD-ROM aux milliers de photos d’enfants (dont plusieurs ont été retrouvés assassinés) la Justice refuse la communication du dossier aux parents de disparus et clôt l’enquête après l’assassinat du créateur de ce fichier, Gerry Ulrich qui, pourtant, avait des contacts à Garches, Dijon, Champigny-sur-Marne, Tours, Grandville, La 
    Ciotat et Paris.

    Mais comment s’étonner de ces dossiers classés, bâclés, enterrés, détruits, volés, quand on mesure à quel point la magistrature est présente dans le monde répugnant des pédomanes ?
    Dans l’affaire Kamal, un enfant victime de violences sexuelles, des magistrats sont accusés par trois petites victimes dont deux de nationalité belge.
    A Cachan, un magistrat à la retraite, ancien président de chambre à la Cour d’Appel de Paris, est arrêté dans les toilettes de la piscine où il avait suivi un garçon de treize ans. A Versailles, le substitut général à la cour d’appel est interpellé pour détention d’images pédomanes.
    A Nice, le procureur Mongolfier est attaqué avec une violence inouïe par un clan de magistrats maçons réputés grands amateurs de chair fraîche.

    Lors d’une récente opération lancée contre un réseau de producteurs et d’amateurs de pornographie pédomane, la liste des cinq cents clients identifiés faisait apparaître les noms de plus de cinquante magistrats, Pas un seul ne fut inscrit au nombre des prévenus.
    Dans un pays normal, un gouvernement normal entreprendrait devant une telle accumulation de scandales une réforme de fond de l’institution judiciaire.
    Ne serait-ce que pour en chasser les incapables et les pourris. En France, quoi qu’en dise Perben, personne n’y songe.
    Personne n’ose affronter la formidable coalition politique, judiciaire et médiatique des ordures.


    Serge de Beketch


    votre commentaire